Aujourd’hui, plus qu’il y a 10 ans, une large majorité de la population suisse est farouchement opposée aux OGM. La concentration d’une grande majorité du marché des semences et des pesticides dans les mains de trois acteurs (Dow-Dupont, ChemChina-Syngenta et Monsanto) impose de trouver de nouvelles voies et de refuser l’agriculture industrielle proposée par leur modèle économique dépassé. Un des défis de StopOGM est de proposer un modèle agricole différent, un changement de paradigme par exemple matérialisé au travers de l’initiative pour la souveraineté alimentaire lancée par Uniterre et soutenue par StopOGM. La Suisse a tout à gagner d’une agriculture tournée vers la qualité et la proximité. Les agriculteurs suisses l’ont bien compris, ils refusent massivement le recours aux OGM. »

Dès aujourd’hui, Isabelle Chevalley reprend les rênes de l’association et annonçait avec enthousiasme « Je me réjouis de reprendre la présidence de StopOGM car le combat est loin d'être terminé. La défense des intérêts de notre agriculture et la protection de la santé des citoyens me tiennent à cœur depuis longtemps ». Comme Conseillère nationale et membre de la Commissions de la science, de l'éducation et de la culture du Conseil national, elle sera au cœur des débats qui conduiront à la prolongation du moratoire jusqu’en 2022, proposée par le Conseil fédéral en décembre.