9.3.2011 | Fourrages

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Image: www.lid.ch

En février 2011, les représentants des États membres de l’UE ont approuvé le projet de la Commission européenne pour officialiser la politique de la tolérance du zéro technique pour les aliments pour animaux, le zéro technique étant défini à 0,1 %. En Suisse, les aliments qui, fortuitement, contiennent des traces d’OGM non homologués peuvent être mis en circulation si le pourcentage de ces traces d’OGM ne dépasse pas 0,5 % en masse, si le producteur peut attester que des mesures appropriées ont été prises visant à empêcher la présence d’impuretés indésirables et si des traces de ces OGM sont tolérées dans l’UE. En Suisse, la tolérance zéro a donc été levée il y a quelques années, tandis qu’en Europe, le débat fait encore rage. En effet, le projet européen doit encore être adopté par le Conseil des ministres de l’UE, alors que les milieux critiques s’organisent. Par exemple, l’association allemande de l’environnement et de la protection de la nature (BUND) vient de publier un avis de droit qui montre que l’abrogation de la tolérance zéro constitue une violation du droit européen. L’association allemande pour une industrie agroalimentaire écologique (BÖLW) a fait le calcul : « à l’avenir, chaque tonne de fourrage pourra contenir jusqu’à 1 kg d’organismes génétiquement modifiés (OGM) non autorisés ».