29.6.2011 | Fourrages

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Image: www.bio-suisse.ch


En Suisse, la tolérance zéro pour les aliments pour animaux contenant des traces d’organismes génétiquement modifiés a été assouplie il y a quelques années déjà. Selon l’article 68 de l’ordonnance sur les aliments pour animaux, les aliments qui, fortuitement, contiennent de telles traces peuvent être mis en circulation si le pourcentage de ces traces d’OGM non homologués ne dépasse pas 0,5 % en masse et si le producteur peut attester que des mesures appropriées ont été prises visant à empêcher la présence d’impuretés indésirables. Jusqu’à maintenant, la doctrine européenne pour les contaminations par des OGM dans les aliments pour animaux était la tolérance zéro – qui vient d’être transformée en un « zéro technique ». Dès lors, les lots importés et destinés à l’alimentation animale sont autorisés si la présence d’OGM ne dépasse pas le seuil technique de 0,1 %. En ce qui concerne les denrées alimentaires dans l’UE, la tolérance zéro est toujours de vigueur : toute trace d’OGM non homologués est interdite, indépendamment de son taux. La détection d’OGM non autorisés a pour conséquence l’interdiction de la mise sur le marché du produit contaminé. En Suisse, contrairement à l’UE, les denrées alimentaires qui contiennent des traces d’OGM non homologués sont tolérées, si les quantités ne sont pas supérieures à 0,5 % masse (selon l’article 6a de l’ordonnance du DFI sur les denrées alimentaires génétiquement modifiées, ODAIGM).