Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
15.10.2014 | Europe
L'« évaluation comparative des risques » à laquelle l'UE recourt dans les procédures d'autorisation des plantes transgéniques est obsolète.
Les risques des organismes génétiquement modifiés (OGM) ne sont pas assez soigneusement examinés avant leur autorisation, et il n'existe pas de systèmes qui fonctionnent pour surveiller les impacts sanitaires et environnementaux après leur autorisation. Telle est la conclusion de l'étude publiée par la fédération allemande des producteurs, transformateurs et distributeurs de produits biologiques (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft BÖLW) sur les risques liés aux OGM. Le Parlement européen est en train de finaliser une nouvelle procédure d'interdiction nationale des OGM. Il est à craindre qu'en contrepartie, les procédures d'autorisation mises en œuvre dans l'UE soient conservées en l'état, voire assouplies. Pour le président du BÖLW, Felix Prinz zu Löwenstein, il ne faut pas que Bruxelles cède à un marchandage qui permettrait d'« expédier » les demandes d'autorisation sous prétexte que les Etats peuvent faire jouer une clause de sauvegarde (règle dite de l'opting-out).
01.10.2014 | Agriculture
Image: Uniterre
L'initiative « Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne toutes et tous. » a été lancée le matin du 30 septembre à Berne. La souveraineté alimentaire (SA) est le droit des populations à définir leur politique agricole et alimentaire. Les consommateurs (les communautés locales) doivent pouvoir décider ce qu'ils veulent consommer et les paysans doivent avoir les moyens de produire ces produits dans de bonnes conditions. Ce concept a été défini en 1996 par la Via Campesina dont Uniterre est membre.
09.09.2014 | Risques sanitaires
Quelle doit être la durée d'une étude alimentaire pour prouver un effet cancérigène ? Photo : Clipdealer
L'institut de toxicologie alimentaire et d'analyse chimique de la Fondation Haute école vétérinaire de Hanovre a été chargé de mener une étude alimentaire portant sur deux variétés de maïs génétiquement modifié. L'un des objectifs prioritaires est de déterminer dans quelle mesure les études alimentaires à long terme sont aptes à déceler l'éventuelle toxicité des plantes transgéniques, déclare l'institut dans un communiqué de presse. L'UE finance le projet à hauteur de 3 millions d'euros. Le droit européen stipule que les organismes génétiquement modifiés ne peuvent être mis sur le marché qu'après une évaluation approfondie de leur innocuité pour la santé humaine et animale et pour l'environnement.
24.08.2014 | Denrées alimentaires
Des nouveaux fruits, ça vous dit ? Par exemple des bananes dopées à la vitamine A. Photo : Clipdealer
Les fruits de demain ne seront pas génétiquement modifiés, ils seront « réécrits ». C'est ce qu'annoncent des chercheurs italiens dans la revue scientifique « Trends in Biotechnology ». L'objectif, en parlant de réécriture plutôt que de modification, est d'amener la population à réserver un meilleur accueil au génie génétique. Pour ce faire, les chercheurs sont en train de tester le « gene editing ». Cette nouvelle méthode devrait leur permettre de réécrire les informations génétiques d'une plante pour en modifier les propriétés, un peu comme on réécrirait un texte ou une formule mathématique.
19.08.2014 | Pharma
Les médicaments peuvent également être enrichis en composants alimentaires génétiquement modifiés, comme de l'amidon de maïs ou de l'huile de soja. Illustration: Clipdealer
La branche pharmaceutique ignore la volonté du consommateur, qui est contre les composants alimentaires GM. C'est à cette conclusion qu'aboutit l'Appel de Bâle contre le génie génétique. Selon les recherches menées par ce dernier, plus de 50 préparations pharmaceutiques contiennent aujourd'hui déjà des composants alimentaires GM dont certains seraient illégaux en tant qu'aliments. Des principes actifs pharmacologiques produits à l'aide d'organismes génétiquement modifiées sont déjà sur le marché depuis un certain temps. L'insuline, par exemple, n'est plus extraite de pancréas de porcs. En Suisse, ce sont des bactéries et des levures génétiquement modifiées qui s'en chargent pour la production à grande échelle. Certains vaccins sont produits de manière similaire. Plus de cent de ces préparations obtenues via le recours au génie génétique sont aujourd'hui admises en Suisse. Elle ne doivent pas être étiquetées comme préparations GM, car dans le produit final, on ne trouve plus de traces décelables des organismes génétiquement modifiés utilisés au cours du processus de production. Il en est autrement des substances auxiliaires tirées de parties de plantes génétiquement modifiées. Selon les prescriptions en vigueur dans le secteur alimentaire, elles doivent être déclarées comme substances OGM sur la notice d'emballage.
28.07.2014 | Dommages
Il aura suffi de quelques années de culture pour que le maïs 1507 devienne inefficace contre certaines populations de ravageurs au Brésil. Tel est le constat d’une étude qui vient d’être publiée dans la revue scientifique Crop Protection. Les auteurs montrent que depuis 2012, dans les deux Etats de Bahia et de Rio Grande del Sul, la légionnaire d’automne a développé une résistance à la toxine Bt Cry1F produite par le maïs 1507. L’article a été publié avec l’appui du fabricant Dow. D’après les auteurs, la résistance développée par la légionnaire d’automne, surtout répandue en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, est apparue dès la 3e année de mise en culture du maïs 1507. Le Brésil est l’un des principaux producteurs de cette lignée de maïs mise au point par les géants américains Pioneer/DuPont et Dow. Il s’agit d’un maïs Bt qui a été modifié pour produire une protéine insecticide. Le maïs 1507 présente en outre une tolérance aux pesticides à base de glufosinate.