Risques associés aux pesticides à extinction de gène (sprays à ARN)
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
Le Jura veut une agriculture sans OGM
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- Région sans OGM
10.03.2015 | Régions sans OGM
L'utilisation d'OGM doit être interdite dans l'agriculture jurassienne. La commission de l'économie du Parlement jurassien veut modifier dans ce sens la loi sur le développement rural sans attendre la fin du moratoire décrété au niveau fédéral. Cette commission recommande au Parlement d'accepter l'initiative parlementaire "Interdiction des organismes génétiquement modifiés dans l'agriculture jurassienne". Il s'agit selon elle d'un signal fort en direction de la Confédération pour une interdiction généralisée de tels organismes. Cette modification législative a été mise en consultation le 6 mars 2015. Le droit fédéral comme le droit européen ne s'opposent pas à une interdiction cantonale, a indiqué la commission qui relève qu'une majorité de la population s'oppose aux OGM.
Lien : Une initiative parlementaire demande un Jura sans OGM à partir de 2017
Le soja transgénique affecte le développement des chèvres
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17.02.2015 | Risques sanitaires
Une chèvre nourrie avec des plantes génétiquement modifiées n’y réagira pas forcément de la même manière qu’une vache. Photo : Clipdealer
Le nourrissage des chèvres avec du soja génétiquement modifié affecte leur développement. Dans une publication récente de l’Université de Naples, on peut lire en effet que la progéniture des chèvres nourries au soja transgénique souffre de sévères carences. Le lait maternel présenterait une composition modifiée et les chevreaux accuseraient un déficit de poids à leur naissance. Il semble donc bien que des fragments ADN du soja génétiquement modifié résistent à la digestion et passent dans le lait. D’après les chercheurs de l’université, le nourrissage des chèvres avec du soja résistant aux herbicides entraîne une diminution de la teneur en protéines dans le lait (immunoglobulines), ce qui occasionne une perte de poids chez les chevreaux. De tels effets sur le système immunitaire ont déjà été observés chez les souris, les rats, les porcs et les poissons nourris avec des plantes génétiquement modifiées.
Le lobby du génie génétique fait pression sur l'Afrique
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19.02.2015 | Mise en circulation
Au Burkina Faso, en Afrique de l'Ouest, on espérait de meilleurs rendements et une utilisation moindre de pesticides grâce au coton transgénique. Mais les attentes n'ont pas été comblées, au contraire. Illustration: Clipdealer
La pression pour cultiver des plantes transgéniques augmente sur l'Afrique. Pour le lancement de la campagne «En finir avec la faim grâce à l'agriculture bio», SWISSAID cloue cette stratégie des groupes agroalimentaires au pilori, et présente des solutions sociales et plus judicieuses sur le plan écologique. Les États africains subissent des pressions importantes pour qu'ils légalisent le génie génétique. Une alliance puissante entre les groupes agroalimentaires, parmi eux le suisse Syngenta, des institutions internationales, des fondations influentes telles que la Gates Foundation et la diplomatie américaine pèsent actuellement de tout leur poids sur la balance, afin de promouvoir cette technologie contestée en Afrique.
Conflits d'intérêts au sein des autorités allemandes
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11.2.2015 | Europe
Image: Christian Schmidt, ministre fédéral de l'agriculture, prié de mettre un terme aux tentatives d'influence exercées par l'industrie. Photo : BMEL
Dans une lettre ouverte, la société d'apiculture, les associations Testbiotech et Sambucus ainsi que le réseau de bioéthique Gen-ethisches Netzwerk demandent au ministre allemand de l'agriculture de faire cesser les pressions exercées par les experts proches de l'industrie sur les autorités et les organes chargés d'évaluer les risques des plantes génétiquement modifiées. Les organisations en question craignent que le point de vue de l'industrie finisse par dominer le débat sur les risques liés aux OGM et entrave l'analyse critique de ces risques.
UE : les Etats membres pourront interdire les OGM sur leur territoire
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14.01.2015| Europe
En Europe, seuls les pays hachurés en rouge cultivent des plantes génétiquement modifiées.
Le Parlement européen vient d'adopter une nouvelle législation permettant aux Etats membres de restreindre ou d'interdire la culture de plantes GM sur leur territoire même si elle est autorisée au niveau européen. Parlement et Conseil étaient parvenus à un accord informel en décembre. L'accord négocié avec les ministres européens a été approuvé par une majorité de 480 voix contre 159 et 58 abstentions. Les Etats membres pourront ainsi bannir de leur territoire la culture de plantes génétiquement modifiées pour des motifs de politique environnementale autres que les risques liés à la santé et à l'environnement évalués à l'échelle de l'UE par l'Autorité européenne de sécurité des aliments AESA. Les nouvelles dispositions leur permettront également d'interdire la culture d'OGM pour des motifs d'aménagement du territoire ou de politique agricole, ou pour des raisons socio-économiques (coûts élevés engendrés par la présence accidentelle d'OGM dans les cultures biologiques, par exemple). Les interdictions pourraient aussi s'appliquer à des groupes d'OGM déterminés par culture ou par caractéristique (les plantes tolérantes aux herbicides par exemple).
Suisse - Etiquetage "sans OGM" des produits dérivés d'animaux : rien ne change
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19.10.2014 | Etiquetage
En Suisse, le label « sans OGM » n'est pas utilisé.
Comme jusqu'ici, seule l'absence totale d'organismes génétiquement modifiés (OGM) pourra être signalée sur les étiquettes. C'est ce que vient de décider le Département fédéral de l'intérieur (DFI) à l'issue de l'audition relative à la révision de l'ordonnance sur les denrées alimentaires génétiquement modifiées. Le projet d'audition prévoyait la possibilité d'indiquer l'absence partielle d'OGM. La mention « Produit sans recours à des plantes fourragères génétiquement modifiées » aurait ainsi pu être apposée sur la viande, les œufs, le lait, le beurre ou le fromage provenant d'animaux qui ont consommé des microorganismes génétiquement modifiés (vitamines, enzymes, acides aminés). D'après le DFI, cette proposition a toutefois été accueillie avec beaucoup de scepticisme lors de l'audition. Les critiques ont notamment porté sur le fait que l'absence partielle d'OGM était difficile à prouver et que les consommateurs ne comprendraient pas ce qu'elle signifie. Aujourd'hui, on peut apposer la mention « Produit sans recours au génie génétique » sur une denrée alimentaire s'il n'a pas été fait usage de cette technique lors de sa production.