Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
08.02.2011 | Insectes GM
En novembre 2010, les scientifiques ont lâché dans la nature trois millions de moustiques (Aedes aegypti) génétiquement modifiés (moustique OX513A mis au point par l'entreprise Oxitec, au Royaume-Uni) pour lutter contre la dengue dans les Iles Caïmans. Les responsables de ce lâcher parlent d'expérimentation, mais il s'agit bel et bien d'une dissémination dans l'environnement.
Les moustiques mâles ont été génétiquement modifiés pour être stériles. Les responsables de cette expérience espèrent que les moustiques femelles sauvages, « fécondées » par des moustiques mâles GM, ne seraient pas en mesure d'engendrer une descendance, ce qui réduirait ainsi la population des moustiques porteurs de la maladie.
En janvier 2011, les associations de Consommateurs de Penang et Sahabat Alam Malaysia ont appris que 6000 autres moustiques transgéniques du même genre avaient été lâchés dans l'environnement le 21 décembre 2010, à Bentong, dans l'Etat de Pahang en Malaisie. Alors que les îles Caïmans, de par leur éloignement, pouvaient faire figure de « milieux isolés », pour ne pas dire « confinés », la Malaisie est un pays connecté au continent asiatique.
Lors des deux lâchés, le manque de transparence a été absolu. L'Institut pour la Recherche Médicale (IRM) ayant envoyé son communiqué de presse plus d'un mois après le début des essais. L'IRM précise dans son communiqué de presse que l'essai a été conduit dans une zone « inhabitée ». Et, sous couvert d'anonymat, un fonctionnaire du ministère des ressources naturelles et de l'environnement a précisé que « les autorités n'étaient pas concernées par le tollé public ». Il a ajouté : « Ce n'est pas grave que le public soit ou non d'accord avec cela », une fois que le Conseil national de biosécurité « a pris une décision »!
Enfin, selon les sources d'Inf'OGM il semblerait que le Mali s'apprête à mettre en place des essais de la même nature... Récemment le Mali s'est doté d'un laboratoire en partenariat avec l'Université de Keele (UK) pour faire de l'élevage de moustiques GM pour lutter contre la malaria. Ce laboratoire, qui dépend du Centre de Recherche sur la Malaria de l'Université de Bamako, a été financé par une subvention sur trois ans de 930 000 euros de la part de la Fondation Wellcome Trust.
26.09.12 | Moratoriumsverlängerung
Image: Résultat du vote réjouissant concernant la prolongation du moratoire. Une claire majorité soutien la prolongationj jusqu'en 2017.
Le Conseil national a accepté hier de prolonger le moratoire sur la dissémination d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’environnement à des fins commerciales jusqu’au 31 décembre 2017. C’est dans le cadre de l’examen de la politique agricole 2014-17 que cette décision a été prise. StopOGM – Coordination romande sur le génie génétique – se réjouit de cette décision, qui représente une victoire importante pour les agriculteurs et les consommateurs suisses
19.09.12 | Risques sanitaires
C'est la première étude de nourrissage du genre. Elle a été conduite en secret pendant deux ans et a été financée par une fondation indépendante. Elle investigue les effets à long terme (vie entière) de l'exposition au maïs transgénique tolérant à l'herbicide total Roundup et au Roundup seul. Les résultats montrent que les effets actuellement considérés comme sans danger conduisent à la mort prématurée de rats de laboratoire et peuvent causer des tumeurs et de multiples dommages aux organes chez les rats. Cette étude remet fortement en question les conclusions du PNR 59, que nous jugions hâtives et bâclées. Elle prouve le besoin de soumettre les OGM à des études indépendantes et de longue durée. StopOGM demande à l'OFSP de suspendre dès aujourd'hui le NK603, ainsi que toutes les autres plantes transgéniques aujourd'hui autorisées pour la consommation animale.
Lien externe : CP de StopOGM
Lien externe : Nouvel Observateur
Lien externe : The Grocer
Lien externe : Etude Séralini
16.8.12 | Etiquetage
Synthèse des résultats des contrôles menés en 2011 par les autorités cantonales d'exécution. Image : www.bag.admin.ch
En 2011, les autorités cantonales d'exécution ont recueilli au total 596 échantillons alimentaires afin d'y détecter des composants d'OGM. Les échantillons ont été récoltés dans la majorité des cas en fonction des risques. Il s'agissait, pour la plupart, de produits à base de soja, de maïs ou de riz. Des composants d'OGM ont été détectés dans 42 échantillons (7 % de l'ensemble des échantillons), dont l'un était issu de la production biologique. Pour 39 des échantillons positifs, il s'agissait de composants de lignées de maïs et de soja génétiquement modifiées, autorisées ou tolérées en Suisse. Aucun échantillon ne contenait des composants d'OGM qui ne sont autorisés ni en Suisse, ni dans l'UE.
Lien externe – OFSP : Contrôle des denrées alimentaires
16.8.12 | Prolongation du moratoire
Hanjörg Walter, Conseiller national UDCet Président de l'Union des paysans suisses
Image: sbv-usp.ch
Le 28 février 2012, le Conseiller national Markus Ritter a déposé la motion suivante concernant la prolongation du moratoire sur le génie génétique: « Le conseil fédéral est chargé de mettre en place les bases juridiques afin de prolonger le délai du moratoire sur le génie génétique pour l'agriculture qui échoit le 27 novembre 2013 ». Les premières mesures ont été prises. La commission pour l'économie et les redevances (CER) a débattu de la prolongation du moratoire pour l'exploitation commerciale des PGMs dans le cadre de la politique agricole 2014-17. Elle a approuvé par 18 voix contre 6 la double motion du président de l'union suisse des paysans concernant la loi sur l'agriculture et la loi sur le génie génétique. Hansjörg Walter avait demandé une prolongation du moratoire jusqu'à fin 2017. Le conseil fédéral a maintenant jusqu'au 30 juin 2016 pour présenter un rapport incluant une méthode d'évaluation sur l'utilité des PGMs. Cet outil devrait permettre de juger si les PGMs présentent un avantage pour la production, les consommateurs et l'environnement en comparaison des méthodes actuelles de culture et de production agricole. C'est sur cette base que le conseil fédéral devrait tirer un bilan coûts-bénéfices des PGMs pour la Suisse.