Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
10.11.2014 | Risques sanitaires
Une évaluation indépendante de l'étude de nourrissage avec le maïs transgénique MON810 révèle que ce maïs est susceptible de causer des dommages chez les rats.
Testbiotech vient de publier une évaluation indépendante des résultats de l'étude de nourrisage réalisée avec du maïs génétiquement modifié menée par le projet de recherche européen GRACE. Le maïs OGM MON810, qui produit un insecticide, avait été administré à des rats pendant 90 jours. Les résultats, publiés en octobre 2014 dans la revue spécialisée Archives of Toxicology, concluaient que le maïs MON810 n'induit pas d'effets indésirables chez les rats. Or l'évaluation des données publiée ce jour par Testbiotech montre que le maïs incriminé peut bel et bien causer des dommages aux reins, au foie et au pancréas des animaux soumis au test.
30.10.2014 | Semences
Sous la pression des Etats industrialisés, les pays en développement sont souvent contraints d’adopter des lois internationales pénalisantes sur l’obtention des variétés végétales. L’étude « Owning Seeds, Accessing Food » de la Déclaration de Berne montre en quoi de tels alignements forcés menacent la reproduction conventionnelle des semences. Pour les familles de petits agriculteurs, cette adaptation au droit international entraîne des restrictions massives, les privant de la possibilité d’utiliser les semences protégées issues de leurs propres récoltes. Les semences commerciales vendues par des multinationales comme Syngenta bénéficient de leur côté d’une protection accrue. Il en résulte une menace pour le droit fondamental à l’alimentation, conclut l’étude, notamment dans des pays comme le Kenya, le Pérou ou les Philippines.
28.10.2014 | Brevets
Devant le siège de l’Office européen des brevets à Munich : des militants de tous bords protestent contre les brevets sur les plantes et les animaux. Photo : Greenpeace
Une large alliance d’organisations s’est rassemblée à Munich pour exiger la stricte interdiction du brevetage des plantes et des animaux. Selon le rapport de la coalition « Pas de brevets sur les semences », l’Office européen des brevets (OEB) a déjà accordé 120 brevets sur des plantes et des animaux issus de cultures et d’élevages conventionnels. Profitant d’une consultation sur le brevetage du brocoli et des tomates, les manifestants ont déployé une immense tomate et un brocoli en polystyrène de 3 mètres de haut pour dénoncer la pratique de l’OEB, trop favorable à l’industrie.
15.10.2014 | Europe
L'« évaluation comparative des risques » à laquelle l'UE recourt dans les procédures d'autorisation des plantes transgéniques est obsolète.
Les risques des organismes génétiquement modifiés (OGM) ne sont pas assez soigneusement examinés avant leur autorisation, et il n'existe pas de systèmes qui fonctionnent pour surveiller les impacts sanitaires et environnementaux après leur autorisation. Telle est la conclusion de l'étude publiée par la fédération allemande des producteurs, transformateurs et distributeurs de produits biologiques (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft BÖLW) sur les risques liés aux OGM. Le Parlement européen est en train de finaliser une nouvelle procédure d'interdiction nationale des OGM. Il est à craindre qu'en contrepartie, les procédures d'autorisation mises en œuvre dans l'UE soient conservées en l'état, voire assouplies. Pour le président du BÖLW, Felix Prinz zu Löwenstein, il ne faut pas que Bruxelles cède à un marchandage qui permettrait d'« expédier » les demandes d'autorisation sous prétexte que les Etats peuvent faire jouer une clause de sauvegarde (règle dite de l'opting-out).
01.10.2014 | Agriculture
Image: Uniterre
L'initiative « Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne toutes et tous. » a été lancée le matin du 30 septembre à Berne. La souveraineté alimentaire (SA) est le droit des populations à définir leur politique agricole et alimentaire. Les consommateurs (les communautés locales) doivent pouvoir décider ce qu'ils veulent consommer et les paysans doivent avoir les moyens de produire ces produits dans de bonnes conditions. Ce concept a été défini en 1996 par la Via Campesina dont Uniterre est membre.
09.09.2014 | Risques sanitaires
Quelle doit être la durée d'une étude alimentaire pour prouver un effet cancérigène ? Photo : Clipdealer
L'institut de toxicologie alimentaire et d'analyse chimique de la Fondation Haute école vétérinaire de Hanovre a été chargé de mener une étude alimentaire portant sur deux variétés de maïs génétiquement modifié. L'un des objectifs prioritaires est de déterminer dans quelle mesure les études alimentaires à long terme sont aptes à déceler l'éventuelle toxicité des plantes transgéniques, déclare l'institut dans un communiqué de presse. L'UE finance le projet à hauteur de 3 millions d'euros. Le droit européen stipule que les organismes génétiquement modifiés ne peuvent être mis sur le marché qu'après une évaluation approfondie de leur innocuité pour la santé humaine et animale et pour l'environnement.