Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
26.04.2013 | Dommages
Baisse drastique: en 2012 60% de moins de papillon Monarque ont été comptés. Image : commons.wikimedia.org
Le nombre des monarques en Amérique a diminué drastiquement : alors qu'avant les défrichements en Mexique leurs rendaient la vie difficile, aujourd'hui la cause est probablement l'application des pesticide aux États Unis. Chaque année, au mois de novembre, des millions de ces papillons entrent au Mexique central pour y passer l'hiver. Un spectacle naturel magnifique. Pourtant, cette année le nombre de ces papillons noir-oranges a diminué drastiquement. Une investigation actuelle compte 60% de moins. Les monarques qui vivent en Amérique du nord en été, entreprennent le voyage de plusieurs milliers de kilomètres vers la Mexique. Au printemps, la génération suivante fait le chemin de retour vers les grands lacs en Amérique du nord. C'est là que d'énormes monocultures de maïs et de soja GM sont cultivés. Cette agriculture mal équilibrée requiert un emploi fort d'herbicide (glyphosate) qui fait disparaître l'Asclepias, l'alimentation principale des monarques. Une très forte corrélation entre disparition de l'Asclépias et disparition du Monarch a été mise en évidence par l'étude.
26.04.2013 | Dommages
La chenille de la pyrale du mais fragilise la stabilité de la plante avec ses trous de ver. Image: http://commons.wikimedia.org
Selon les producteurs, le maïs Bt devrait réduire l’application des pesticides. Le maïs Bt est génétiquement modifié pour produire une ou plusieurs toxine insecticide puissante qui tue la pyrale de maïs. Pourtant, sur les champs de maïs Bt en Illinois, l’application d’insecticide augmentera cet été. Cela ressort d’une investigation de l’université à Illinois. Une fois la pyrale éliminée, d’autres insectes prennent la place de ce parasite. En plus, au fil du temps, la pyrale du mais développe une résistance contre l’insecticide de cette plante GM. Le professeur Gray se montre surpris que cette augmentation se révèle aussi clairement déjà 10 ans après l’introduction du maïs OGM.
12.04.2013 | Dommages
En s'alimentant de la moelle des tiges, les larves de la pyrale du maïs fragilisent les plantes qui deviennent plus sensibles à la verse. Image : http://commons.wikimedia.org
Le maïs Bt était censé réduire l'utilisation d'insecticides. Mais, malgré cette application du génie génétique, l'utilisation d'insecticides augmentera cet été dans les champs de maïs Bt en Illinois, selon une enquête de l'université d'Illinois. La plante de maïs Bt produit en permanence une toxine fatale pour la pyrale du maïs grâce à l'ajout d'un gène de bactérie. Toutefois, la pyrale du maïs développe des résistances aux toxines de la plante transgénique. De plus, d'autres insectes viennent occuper la place de ce nuisible. Le professeur Mike Gray, l'auteur de l'enquête, se dit surpris que l'utilisation d'insecticides augmente de façon aussi marquée seulement 10 ans après l'introduction du maïs Bt.
28.03.2013 | Prolongation du moratoire
Premières messagères du printemps à Berne. Image : admin.ch
Dans une lettre ouverte adressée au Conseil national et au Conseil des États, les Académies suisses des sciences ont reproché aux parlementaires de ne pas avoir assez tenu compte, dans le cadre de la discussion qui a mené à la prolongation du moratoire sur la culture de plantes génétiquement modifiées, des résultats du PNR 59. Les Académies suisses des sciences ont exposé leur crainte de voir le moratoire transformé de manière insidieuse en une « interdiction de génie génétique » dans l'agriculture. Dans une réponse aux Académies suisses des sciences signée par des membres de tous les partis politiques, les parlementaires rejettent les accusations portées contre eux. Ils soulignent avoir pris la décision de prolonger le moratoire sur la culture de plantes génétiquement modifiées en toute connaissance de cause, da manière documentée et réfléchie, en tenant compte de l'intérêt public et non d'intérêts économiques partiaux.
21.03.2013 | Mises en circulation
Champ de soja à Rio Grande do Sul, Brésil. Image : Tiago Fioreze/commons.wikipedia
Le Réseau des chercheurs européens engagés pour une responsabilité sociale et environnementale (ENSSER), la Société pour la recherche écologique, la fondation Manfred-Hermsen, la Fondation sur l’agriculture du futur (GLS), Sambucus et Testbiotech contestent auprès de la Cour de justice européenne une décision prise par la Commission européenne d’autoriser une nouvelle variété de soja GM de la firme Monsanto. Les graines de soja seront principalement vendues et cultivées au Brésil sous le nom commercial Intacta. Selon Testbiotech, ce soja est une combinaison unique de caractéristiques transgéniques : il produit une protéine insecticide et est tolérant aux herbicides à base de glyphosate, tel que le Roundup. Selon les plaignants, l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) n’a pas effectué les évaluations des risques de ce soja GM selon les procédures légales. Par conséquent, la Commission européenne n’aurait pas dû donner son autorisation pour la commercialisation des produits dérivés de ces plantes.
21.02.2013 | Mises en circulation
Des plantes transgéniques sont cultivées sur seulement 0,12% de la surface des terres assolées de l’UE.
Un reportage de l’organisation environnementale Friends of the Earth Europe (FOE) indique que des plants transgéniques sont cultivés sur seulement 0,12% de la surface des terres assolées de l’UE. La surface totale de terres assolées dans l’UE atteint 132 millions d’hectares. Selon FOE, cette surface est sans importance. Seuls deux OGM sont autorisés à la culture dans l’UE : le maïs MON810 de Monsanto et la pomme de terre Amflora de BASF. Ces cultures se trouvent majoritairement en Espagne, qui cultive du maïs sur une surface de 116 000 ha. En même temps, les cultures transgéniques progressent dans le monde à 170 millions d’hectares. Les pays qui cultivent le plus d’OGM sont le Brésil, les États-Unis et l’Argentine. Actuellement, des plantes transgéniques sont cultivées sur 12% des terres assolées dans le monde.