Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
Quel est l’impact réel du glyphosate en Suisse ?
La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national a décidé, par 13 voix contre 10 et 1 abstention, de déposer un postulat concernant l’impact du glyphosate en Suisse. Elle s’inquiète des effets de ce produit sur la santé humaine ou animale et souhaite que la question soit examinée en détail par le Conseil fédéral. Ce dernier est prié d’indiquer dans un rapport quels sont les résidus de glyphosate dans les denrées alimentaires ainsi que dans les farines importées issues de graines traitées avant maturité et dans les produits élaborés avec des matières premières pour lesquelles l’utilisation de glyphosate est autorisée durant la phase de croissance de la plante (OGM, traitement de maturation).
21.04.2014 | Disséminations expérimentales en Suisse
Après avoir testé les pommes de terre cisgéniques, Agroscope prévoit de démarrer l’an prochain un essai avec des pommiers cisgéniques résistants au feu bactérien. Pour StopOGM, les essais de terrain réalisés avec des plantes génétiquement modifiées sur le site protégé de la station de recherche Agroscope à Reckenholz ne sont d’aucune utilité pour résoudre les problèmes de l’agriculture suisse ; le génie génétique n’est pas à même de contribuer au développement d’une agriculture durable, car il s’attaque aux symptômes plutôt qu’aux causes des déséquilibres de nos agrosystèmes. De plus, ces essais ne tiennent pas compte des besoins des consommateurs, dont la grande majorité ne veut pas d’aliments génétiquement modifiés dans son assiette.
21.05.2015 | Régions sans OGM
Grâce à un moratoire, la Suisse est assurée d’échapper aux OGM jusqu’en 2017. Ensuite, si cela ne dépendait que du Conseil fédéral, la culture de plantes génétiquement modifiées devrait être possible. Aux Grisons, deux interventions parlementaires demandent d’interdire au niveau de la loi la culture de plantes GM sur le territoire cantonal. Cette interdiction doit être inscrite dans la loi sur l’agriculture.
30.06.2015 | Brevets
L’Office européen des brevets (OEB) à Munich a accordé un brevet au groupe suisse Syngenta portant sur l’utilisation du poivron comme « produit frais, comme produit fraîchement coupé, ou pour une transformation telle que la conserverie ». Le brevet couvre également les plantes, leur culture, leur récolte et leurs semences. Les plantes développées pour produire des poivrons sans graines sont issues de procédés de sélection conventionnelle utilisant la biodiversité existante. Il n’a pas été recouru au génie génétique. Testbiotech rappelle que la législation européenne sur les brevets interdit le brevetage des procédés de sélection classique. Or l’OEB continue d’accorder des brevets sur les plantes et sur leurs traits natifs, sur les semences et sur les fruits issus de procédés de sélection conventionnelle.
30.06.2015 | Brevets
En 2007, l’Office européen des brevets avait délivré un brevet sur des vaches laitières. Celui-ci couvrait des procédés de sélection visant à obtenir des vaches laitières génétiquement modifiées à des fins d’augmentation de la performance laitière. Le Bundesverband Deutscher Milchviehhalter (BDM, fédération allemande des détenteurs de bétail laitier), l‘Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft (AbL, syndicat paysan pour une agriculture paysanne), MISEREOR, l’oeuvre catholique pour le développement de la coopération en Allemagne, le Gen-ethische Netzwerk (GeN), l’initiative « Pas de brevets sur le vivant ! » ainsi que Greenpeace avaient fait recours conjointement contre ce brevet il y a huit ans. Le 8 octobre dernier, ce recours aurait dû être traité par la Chambre de recours de l’Office européen des brevets, mais peu avant cette date, les détenteurs du brevet ont fait marche arrière. L’OEB a finalement révoqué le brevet, une victoire importante pour les organisations en question. Les lois européennes sur les brevets interdisent en effet le brevetage d’espèces animales et des procédés de sélection animale. Pourtant, il y a encore et toujours des demandes pour ce genre de brevets.
30.06.2015 | Brevets
L’Office européen des brevets (OEB) maintient deux brevets de la firme étatsunienne Intrexon qui revendiquent le statut d’invention pour des souris, des rats, des lapins, des chats, des chiens, des bovins, des chèvres, des porcs, des chevaux, des moutons et même des chimpanzés génétiquement modifiés. Testbiotech, avec le SAG et d'autres organisations, s'oppose pour des raisons éthiques à de tels brevets, qui représentent une incitation commerciale à l’expérimentation animale. Les opposants entendent maintenant faire recours contre la décision. Selon le fascicule du brevet (des brevets?), il s'agit de manipuler le patrimoine génétique de chimpanzés et d’autres animaux cités avec des gènes synthétiques produits entre autres sur le modèle du génome d’insectes. Cet ADN artificiel doit permettre de contrôler diverses fonctions des gènes.