Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
28.10.2014 | Brevets
Devant le siège de l’Office européen des brevets à Munich : des militants de tous bords protestent contre les brevets sur les plantes et les animaux. Photo : Greenpeace
Une large alliance d’organisations s’est rassemblée à Munich pour exiger la stricte interdiction du brevetage des plantes et des animaux. Selon le rapport de la coalition « Pas de brevets sur les semences », l’Office européen des brevets (OEB) a déjà accordé 120 brevets sur des plantes et des animaux issus de cultures et d’élevages conventionnels. Profitant d’une consultation sur le brevetage du brocoli et des tomates, les manifestants ont déployé une immense tomate et un brocoli en polystyrène de 3 mètres de haut pour dénoncer la pratique de l’OEB, trop favorable à l’industrie.
15.10.2014 | Europe
L'« évaluation comparative des risques » à laquelle l'UE recourt dans les procédures d'autorisation des plantes transgéniques est obsolète.
Les risques des organismes génétiquement modifiés (OGM) ne sont pas assez soigneusement examinés avant leur autorisation, et il n'existe pas de systèmes qui fonctionnent pour surveiller les impacts sanitaires et environnementaux après leur autorisation. Telle est la conclusion de l'étude publiée par la fédération allemande des producteurs, transformateurs et distributeurs de produits biologiques (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft BÖLW) sur les risques liés aux OGM. Le Parlement européen est en train de finaliser une nouvelle procédure d'interdiction nationale des OGM. Il est à craindre qu'en contrepartie, les procédures d'autorisation mises en œuvre dans l'UE soient conservées en l'état, voire assouplies. Pour le président du BÖLW, Felix Prinz zu Löwenstein, il ne faut pas que Bruxelles cède à un marchandage qui permettrait d'« expédier » les demandes d'autorisation sous prétexte que les Etats peuvent faire jouer une clause de sauvegarde (règle dite de l'opting-out).
01.10.2014 | Agriculture
Image: Uniterre
L'initiative « Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne toutes et tous. » a été lancée le matin du 30 septembre à Berne. La souveraineté alimentaire (SA) est le droit des populations à définir leur politique agricole et alimentaire. Les consommateurs (les communautés locales) doivent pouvoir décider ce qu'ils veulent consommer et les paysans doivent avoir les moyens de produire ces produits dans de bonnes conditions. Ce concept a été défini en 1996 par la Via Campesina dont Uniterre est membre.
09.09.2014 | Risques sanitaires
Quelle doit être la durée d'une étude alimentaire pour prouver un effet cancérigène ? Photo : Clipdealer
L'institut de toxicologie alimentaire et d'analyse chimique de la Fondation Haute école vétérinaire de Hanovre a été chargé de mener une étude alimentaire portant sur deux variétés de maïs génétiquement modifié. L'un des objectifs prioritaires est de déterminer dans quelle mesure les études alimentaires à long terme sont aptes à déceler l'éventuelle toxicité des plantes transgéniques, déclare l'institut dans un communiqué de presse. L'UE finance le projet à hauteur de 3 millions d'euros. Le droit européen stipule que les organismes génétiquement modifiés ne peuvent être mis sur le marché qu'après une évaluation approfondie de leur innocuité pour la santé humaine et animale et pour l'environnement.
24.08.2014 | Denrées alimentaires
Des nouveaux fruits, ça vous dit ? Par exemple des bananes dopées à la vitamine A. Photo : Clipdealer
Les fruits de demain ne seront pas génétiquement modifiés, ils seront « réécrits ». C'est ce qu'annoncent des chercheurs italiens dans la revue scientifique « Trends in Biotechnology ». L'objectif, en parlant de réécriture plutôt que de modification, est d'amener la population à réserver un meilleur accueil au génie génétique. Pour ce faire, les chercheurs sont en train de tester le « gene editing ». Cette nouvelle méthode devrait leur permettre de réécrire les informations génétiques d'une plante pour en modifier les propriétés, un peu comme on réécrirait un texte ou une formule mathématique.
19.08.2014 | Pharma
Les médicaments peuvent également être enrichis en composants alimentaires génétiquement modifiés, comme de l'amidon de maïs ou de l'huile de soja. Illustration: Clipdealer
La branche pharmaceutique ignore la volonté du consommateur, qui est contre les composants alimentaires GM. C'est à cette conclusion qu'aboutit l'Appel de Bâle contre le génie génétique. Selon les recherches menées par ce dernier, plus de 50 préparations pharmaceutiques contiennent aujourd'hui déjà des composants alimentaires GM dont certains seraient illégaux en tant qu'aliments. Des principes actifs pharmacologiques produits à l'aide d'organismes génétiquement modifiées sont déjà sur le marché depuis un certain temps. L'insuline, par exemple, n'est plus extraite de pancréas de porcs. En Suisse, ce sont des bactéries et des levures génétiquement modifiées qui s'en chargent pour la production à grande échelle. Certains vaccins sont produits de manière similaire. Plus de cent de ces préparations obtenues via le recours au génie génétique sont aujourd'hui admises en Suisse. Elle ne doivent pas être étiquetées comme préparations GM, car dans le produit final, on ne trouve plus de traces décelables des organismes génétiquement modifiés utilisés au cours du processus de production. Il en est autrement des substances auxiliaires tirées de parties de plantes génétiquement modifiées. Selon les prescriptions en vigueur dans le secteur alimentaire, elles doivent être déclarées comme substances OGM sur la notice d'emballage.