Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
25.07.2013 | Prolongation du moratoire
Dans le Parc régional du Doubs le développement et la protection de l'environnement seront en harmonie Image : juratourisme
Une initiative parlementaire demande l'interdiction de la culture des OGM sur le sol jurassien. Si elle était acceptée, cette mesure prolongerait dans le seul Jura le moratoire national, dont la fin est prévue fin 2017.
Pour Vincent Wermeille qui avait déjà réussi à faire passer une première initiative du même type en 2005, les OGM ne font aucun sens pour l’agriculture jurassienne qui veut se profiler comme une agriculture de qualité, de marque et du terroir au sein d’un territoire où des parcs régionaux sont en développement (Parc régional du Doubs). De plus il rappelle que l'utilisation d'OGM serait incohérente avec la nouvelle PA 14-17.
25.07.2013 | OGM en Europe
En Grande-Bretagne, une grande majorité ne veut pas de plantes transgéniques sur les champs du pays.
Selon un sondage récent, seulement 21 pour cent de la population britannique soutient les aliments transgéniques, malgré une campagne énergétique pour les OGM soutenue par le gouvernement, le milieu scientifique et les médias. Une autre enquête montre qu'une majorité des paysans seraient prêts à cultiver des variétés génétiquement modifiées. Cependant, moins que la moitié des paysans considèrent le génie génétique comme une innovation de valeur et les paysans prêts à manger des aliments transgéniques sont encore moins nombreux. Placés devant le choix de produire des aliments conventionnels, organiques ou transgéniques, seulement 15 pour cent des producteurs opteraient pour la production transgénique. Les paysans pensent que le profit du génie génétique irait en premier lieu aux entreprises agrochimiques, ensuite aux institutions de recherche et aux entreprises de sélection animale ; les consommateurs et les paysans seraient les derniers à profiter. En outre, plus de 70 pour cent des personnes interrogées sont d'avis que la déclaration des aliments transgéniques (étiquetage) devrait être obligatoire.
17.07.2013 | Europe
L'Italie craint les effets négatifs des cultures de maïs transgénique sur l'environnement et la biodiversité. Image : Greenpeace
L'Italie rejoint les huit autres pays européens qui interdisent la culture du maïs génétiquement modifié MON810. Selon l'agence de presse Reuters, cette interdiction est valide pour une période de 18 mois. Ainsi, l'Italie a utilisé la clause de sauvegarde prévue par les lignes directrices de l'UE. Le ministère de l'Agriculture s'est appuyé sur de nouvelles études montrant le risque d'effets négatifs sur l'environnement et la biodiversité et il a précisé que les priorités de l'agriculture italienne étaient la biodiversité et la qualité. De plus, les cultures transgéniques n'apporteraient aucun avantage économique à l'Italie. Maintenant, la Commission européenne doit vérifier la validité de l'interdiction italienne. On peut s'attendre à un litige entre l'UE et l'Italie, à l'image de ce qui s'est passé en France. En ce moment, seulement l'Espagne et le Portugal cultivent le MON810 en plus grande quantité. L'Allemagne, l'Autriche, la Bulgarie, la France, la Grèce, la Hongrie, le Luxembourg et la Pologne ont également décrété des mesures contre la culture du MON810.
* Lien externe : Italie – le gouvernement interdit les cultures d'OGM (inf'OGM)
* Lien externe : euractiv.it
05.06.2013 | Europe
Marche contre Monsanto. Image: Looijesteijn
En Europe, Monsanto va arrêter d’investir dans l’expérimentation, le développement et la commercialisation de plantes génétiquement modifiées (PGM). C’est ce que la multinationale Etasunienne annonçait aux médias danois récemment. Les PGM ne représente que 1% des superficies cultivées en Europe (Espagne, au Portugal et en République tchèque). «Nous ne dépenserons plus d’argent pour convaincre les agriculteurs de cultiver des plantes GM » dit le directeur des relations publiques de Monsanto en Europe. La retraite se fait en silence. BASF, Bayer et Syngenta ont déjà retiré leurs secteurs dévoués au génie génétique d’Europe.
Si la nouvelle est réjouissante, le futur n’en demeure pas moins incertain. Le 10 juin, l’UE décidera si autoriser à l’importation et à la consommation animale et humaine le maïs GM SmartStax. Cette variété de maïs, développée conjointement par Monsanto et Dow AgroSciences, produit six toxines insecticides différentes dont une entièrement synthétique et possède deux gène de tolérance à deux herbicide…une vraie bombe chimique. Ce mais n’est aujourd’hui cultivé qu’aux USA et aucune évaluation sanitaire digne de ce nom n’a été faite. L’ONG Testbiotech en a même fait un rapport tellement l’évaluation est scandaleuse. L’EFSA, quant à elle, a donné un avis favorable comme toujours. Testbiotech exige actuellement des autorités responsables une nouvelle évaluation du SmartStax et d’autres mesures effectives contre l’importation. En effet, nous soupçonnons que ce maïs soit introduit de manière incontrôlée en Europe aujourd’hui déjà puisque des méthodes de test fiables manquent.
30.05.2013 | Animaux GM
En travaux de plusieurs années, l'EFSA (European Food Safety Agency) a présenté ses directives pour l'évaluation des animaux GM. En Europe il n'y a pas encore eu de demande d'autorisation pour des animaux GM jusqu'à ce jour. Selon l'EFSA « les évolutions scientifiques laissent à penser que des demandes pourraient être soumises dans le futur pour un certain nombre d'espèces. Avec ses nouvelles lignes directrices, l'EFSA veut préparer les autorités européennes pour ces cas. Une grande partie du document d'orientation sur l'étude des risques environnementaux des animaux GM est nouvelle et a été élaborée par le groupe scientifique GMO de l'EFSA. Ce dernier est souvent objet de critique, en particulier celle de l'indépendance des scientifiques du panel envers l'industrie (voir ce document très bien fait de Corporate Europe Observatory) . Par exemple, des représentants de l'entreprise anglaise Oxitec, qui a procédé à des relâchés d'insectes GM dans différentes région du monde dans le but d'une commercialisation future, ont été autorisé à collaborer à l'arrangement des nouvelles directives.
Les Etats-Unis quant à eux sont proche d'une autorisation commerciale d'un saumon GM mis au point par la firme AquiAdvantage. Les organisations environnementales dénoncent une évaluation environnementale et sanitaire désastreuse et sont opposées à une autorisation du saumon GM. Son élevage mettrait en danger les populations sauvages de saumon ; l'animal GM contient aussi 60% de graisse en plus que le saumon conventionnel et n'est donc pas sain d'un point de vue nutritionnel (voir article du Matin dimanche). Les consommateurs américains sont majoritairement opposés au saumon GM ... et ne pourront pas choisir car aucun étiquetage est obligatoire outre Atlantique.
02.05.2013 | Coexistence
Trop coûteuse et non souhaitée : la coexistence n'est pas pratiquable en Suisse. Image: greenpeace
StopOGM s'engage depuis des années pour une interdiction de la culture de plantes génétiquement modifiées (PGM) en Suisse. Les PGM n'offrent aucun avantage économique ou écologique pour l'agriculture Suisse. Elles sont refusées par une large majorité des producteurs et des consommateurs. Dans ces conditions, à l'instar d'une majorité des cantons, des associations de producteurs, de consommateurs et de protection de l'environnement, StopOGM n'entre pas en matière sur les propositions du Conseil fédéral concernant la coexistence.