Nouvelles techniques de modification génétiques News

200223 News France Clearfield

Le Conseil d'État français exige une réglementation stricte de l’édition génomique suivant les directives européennes sur les OGM. Image: Shutterstock

Le Conseil d'État français affirme que l’édition génomique (de préférence appelée mutagenèse dirigée par les techniciens en génie génétique) et la mutagenèse non dirigée doivent être réglementées comme des procédures de génie génétique. Le gouvernement français dispose maintenant de six mois pour réglementer les nouvelles procédures de génie génétique. Ainsi, la France suit l'arrêt de la Cour européenne de justice (CJUE) - et agit contre la position du Premier ministre.

190606 News genedrive

Vidéo sur les risques liés au forçage génétique. Image: SAG/SWISSAID/Youtube

Le Parlement européen a déjà défini sa position pour la 15e Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (COP 15 CBD), le 16 janvier 2020. Les députés demandent à l'UE de soutenir un moratoire mondial sur le forçage génétique dans le cadre des négociations internationales sur la CDB prévues en octobre.

200117 News CRISPR GMwatch

Photo : Shutterstock

Le lobby agro-industriel fait de plus en plus pression pour une déréglementation des techniques dites SDN-1, visant à muter des gènes individuels avec les nouveaux outils du génie génétique dont CRISPR/Cas9. Mais des effets secondaires insoupçonnés de telles interventions, annoncées comme ciblées et précises, ont été découverts. Un encadrement juridique moins strict de ces techniques n'est scientifiquement pas justifiable.

191227 News PME

Photo : Shutterstock

Comme le montrent les enquêtes de GMWatch et Testbiotech, une réglementation des nouvelles techniques d’édition génomique au sens de la Loi sur le génie génétique ne priverait pas les petites et moyennes entreprises (PME) de la possibilité de bénéficier de ces technologies. Le principal obstacle à la mise sur le marché d’OGM par des PME reste l’accès à une quarantaine de brevets détenus par des multinationales et les coûts de redevances et de frais juridiques liés aux droits des brevets.