Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
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Une start-up japonaise veut commercialiser un poisson modifié par édition du génome et contenant davantage de viande, rapporte l'International Media Service (NHK) du Japon. La société basée à Kyoto a déjà commencé à prendre des commandes pour des ventes tests le 17 septembre. Comme aucun gène étranger n'a été ajouté au poisson, il n'est pas nécessaire de soumettre le produit à des tests de sécurité, a décidé un groupe du ministère japonais de la santé.
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Le Parlement européen a réitéré sa position contre l'utilisation du forçage génétique. Dans un rapport sur la stratégie de l'UE en faveur de la biodiversité à l'horizon 2030, adopté le 08.06.2021 en séance plénière du Parlement européen, une majorité du Parlement exige que "conformément au principe de précaution, aucune dissémination d'organismes génétiquement modifiés ne devrait être autorisée, y compris à des fins de conservation de la nature."
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Dans la base de données de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est apparue la première demande d'autorisation d'importation de plantes modifiées génétiquement par CRISPR/Cas. C'est le résultat de recherches menées par Testbiotech. Le maïs DP915635 de DowDupont est résistant à l'herbicide glufosinate et produit un insecticide présent dans les fougères. La société américaine DowDupont vend ses semences génétiquement modifiées par l'intermédiaire de sa division agricole Corteva. Les semences sont déjà brevetées en Europe.
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Une large coalition de 162 organisations européennes de la société civile, d'agriculteurs et d'entreprises demande au vice-président de la Commission européenne, M. Timmermans, de veiller à ce que tous les organismes issus des nouvelles techniques de génie génétique continuent d'être réglementés conformément aux normes européennes existantes en matière d'OGM, tout en respectant le principe de précaution, un niveau élevé de protection et le droit des agriculteurs et des consommateurs de choisir ce qu'ils cultivent et mangent. La Commission devrait présenter ses évaluations sur la future réglementation des nouvelles techniques de génie génétique (édition génomique) à la fin du mois d'avril.